Regarde-moi ! Tes yeux sont beaux, ma bien-aimée ;
Me voilà seule avec ton cœur fidèle et pur
Dans cette nuit tout embaumée,
Toute d’étoiles et d’azur.
Dis-moi ; te souvient-il de ces autres soirées
Sous le ciel de l’Attique ou de Sorrente en fleur,
D’heures rapides éclairées
Par tant d’espoir et de bonheur ?
Te souvient-il des mots qu’alors nous échangeâmes
Devant cet univers splendide et devant Dieu ?
Rien n’a séparé nos deux âmes,
Même quand tu quittas ce lieu.