Aller au contenu

Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

morts que je suis mis en jugement » (Act., xxiii, 6), et il répète la même confession de foi devant le gouverneur Félix d’abord (Act., xxiv, 22), devant le roi Agrippa ensuite (Act., xxvi, 6 et 8).

Déjà quand chétif étranger, petit juif inconnu, il errait sur les bords illustres et harmonieux de la mer de Salamine, au pied de l’Acropole, il avait parlé aux Athéniens de la résurrection, excitant ainsi les railleries des sceptiques, mais attirant à lui les âmes bien disposées (Act., xvii, 31-34).

De même saint Pierre et saint Jean, dès qu’ils commencent, ayant reçu l’Esprit-Saint, à prêcher l’Évangile, annoncent avant toute chose en la personne de Jésus, la résurrection des morts. (Act., ive siècle, 2 et ii et iii.)

Les Juifs d’ailleurs étaient divisés à ce sujet, car les Sadducéens disaient qu’il n’y a point de résurrection et qu’il n’existe ni ange, ni esprit, tandis que les Pharisiens affirmaient les deux choses. (Act., xxiii, 8) Les Pharisiens du Sanhédrin vont même jusqu’à déclarer au sujet de saint Paul : « Nous ne trouvons aucun mal en cet homme ; peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé. » (Act., xxiii, 9.) Ils admettaient donc