Aller au contenu

Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/121

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

celui des apparences trompeuses, de la transformation continue]le où tout change, combat, grandit et décline, s’accroît et diminue, où la mort règne encore et celui que nous pressentons, auquel nous croyons, mais que nous ne pouvons concevoir, monde de la justice et de l’amour, éternelle réalité.

Nous lui appartenons déjà par l’espoir et la foi ; nous n’en avons qu’une bien faible et pauvre idée, car aujourd’hui, nous voyons d’une manière obscure, confuse, comme au moyen d’un de ces miroirs métalliques employés dans l’antiquité, mais alors nous verrons face à face, (I, Cor., xiii, 12.) Et non seulement nous serons transportés dans le royaume de la vie éternelle, mais ce pauvre monde où nous souffrons ici-bas et qui souffre lui-même, sera délivré par une dernière transformation de l’esclavage du mal et soumis à l’autorité bienfaisante et vivifiante du Christ.

Nous qui déjà sommes sauvés par l’espérance (Rom., viii, 24), une espérance qui ne saurait être trompeuse, nous espérons aussi qu’alors toutes les injustices — apparentes parce qu’elles sont temporaires — seront réparées. Si, comme