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Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/184

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en chantant hosannah, que les hommes t’offrent le même sacrifice !

Donne-nous aujourd’hui la manne quotidienne sans laquelle il recule dans cet âpre désert, celui qui peine le plus pour avancer.

Et comme nous pardonnons à chacun le mal que nous avons souffert, toi aussi, clément, pardonne et ne regarde pas à notre mérite.

Notre vertu qui si facilement succombe, ne l’éprouve pas contre l’antique adversaire, mais délivre-la de ses attaques.

Cette dernière prière, ô Dieu bien-aimé, nous ne te l’adressons plus pour nous-mêmes qui n’en avons plus besoin, mais pour ceux qui sont restés derrière nous. »

Le très haut poète a résumé dans ces lignes qui reflètent la beauté de leur thème, une partie considérable de la doctrine chrétienne.