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les présences invisibles

s’aigrissait, dit-il alors, j’étais stupide et sans intelligence… Cependant, Seigneur, je suis toujours avec toi. Tu m’as saisi par la main droite, tu me conduiras par ton conseil, puis tu me recevras dans la gloire. Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien. Ma chair et mon cœur peuvent se consumer, Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » (Pslxxiii.)

« Où irai-je loin de ton esprit ? Où fuirai-je loin de ta face ? chante le roi David… Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà (Pscxxxiv, 7, 8). Garde-moi, ô Dieu, car je cherche en toi mon refuge, tu es mon souverain bien… Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse. Et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts. Tu ne permettras pas que celui qui t’aime voie la fosse. Tu me feras connaître le sentier de la vie. Il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. » (Psaume xvi, 1, 9, 11.)

Ces paroles furent appliquées par les apôtres Pierre et Paul (Actes, ii et xiii) à la résurrection de Notre-Seigneur Jésus, car pour le Christ seul, elles furent parfaitement accomplies, elles cessè-