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VII

LA MORT VAINCUE

À la fille de Jaïrus ainsi qu’au fils de la veuve de Naïn et à Lazare, Jésus parle comme à des vivants, accomplissant ainsi cette parole citée par saint Jean : « L’heure vient et elle est déjà venue où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et… vivront. » (Jean, v, 25.) Il enlève ainsi à la mort son caractère irrévocable.

Déjà, avant que l’ange eût annoncé la naissance divine à Marie, Zacharie, le père de Jean-Baptiste, prophétisant la venue prochaine du salut, l’annonçait comme un soleil levant, éclairant ceux qui sont assis dans l’ombre de la mort. (Luc, i,79.) Cette lumière resplendit dans tout l’enseignement de Jésus ; pour lui, le séjour des âmes après la vie n’est plus le schéol vague et téné-