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VÉNUS EN RUT

— Passons, passons, reprit l’abbé ; que dites-vous de notre mot, pour la sûreté des femmes :


Cazzo in culo non fa figlioli.


Mais pourquoi n’avoir pas averti Fansette ?… Fansette… elle parut ; viens voir, petite, comme ta maîtresse, que tu as vue commencer à Avignon, profitera en Italie, vrai sésour de la volupté. Il faut faire ce qu’elle veut, si nous voulons l’amener à ce que nous voulons : Sevalier, laisse-moi maître des arranzements ; nous serons tous occupés. Allons, Rosine, mets-toi sur moi, ze vais m’appuyer sur ce sopha.

Je m’avance, il me fait souvenir des plaisirs qu’il me donna autrefois, et me plonge son dard avec force, je me remue sur lui, et je ne pense qu’à nous, lorsque Bandino me dit :

— De grâce, madame, moins de mouvements de côté, ou je ne pourrai pas.

Il me saisit les hanches, me fixe un instant, et m’enfile par derrière ; alors poussant, et l’abbé repoussant, je me trouvai très agitée, car les vits de ces acteurs, occupant mes deux espaces, il s’ensuivait une pression assez agréable, pour me faire promptement finir.

Je trouvai le chevalier aussi adroit que l’abbé ; soit que j’eusse l’imagination exaltée, soit qu’en tout la première leçon soit la seule importante.

— Eh bien, dit l’abbé, vous voyez, Rosine,