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VÉNUS EN RUT


trop généreuse ; elle met trop de prix à mes soins ; reprenez cette bourse, je ne la veux qu’après victoire.

— Ah ! s’écria-t-il, voilà bien la délicatesse française ! nos Italiennes avides n’en veulent qu’aux métaux ; l’homme n’est rien, s’il n’est un satyre ; que je vous aurais aimée, si j’étais plus jeune !

— Il n’est pas question de cela ; il y va de ma gloire ; je veux, absolument, que vous soyez content de moi ; reposez-vous ; vos forces s’épuisent par trop de désirs et des caresses inutiles ; c’est à moi d’en faire.

À l’instant je le fais étendre sur mon lit ; je le baise, je le chatouille légèrement ; je lui tiens les propos les plus lascifs ; je lui raconte des scènes brûlantes ; je me couche sur lui, mes tétons sur sa bouche ; je le branle ; et j’ai l’honneur indicible de le faire bander : sans trop le louer, de peur d’accident, je me coule sous lui et l’attire sur moi : je conduis son vit, le place, et je commence à lui donner des secousses enchanteresses. Le cher homme était dans les deux ; il me disait les plus jolies choses, s’il ne les faisait pas ; il limait depuis un quart d’heure, et était encore assez ferme, il me fit plaisir ; dans un des instants où je m’ouvrais, je lui dis, voyant qu’il ne finissait rien :

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