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VÉNUS EN RUT


bien battre : nous partons, nous arrivons, nous entrons toutes trois et fermons la porte. Dès que nous fûmes déshabillées, voilà mon petit et moi plongés jusqu’au cou. La chaleur douce, le savonneux des eaux, et plus encore nos caresses nous firent enlacer ; mon jeune homme, appuyé sur les mains, me le mit avec une adresse charmante ; Fanchette, qui était dans l’autre baignoire et qui nous voyait, s’était allongée, montrant une très jolie gorge, et donnait de petits coups sur les fesses de mon Alphée qui foutait son Aréthuse ; il trouvait le jeu à son gré, et je sentis qu’il redoublait si vivement ses caresses, que je dis à Fanchette :

— Continue, et fais mieux encore.

Elle obéit avec plaisir, chatouillant les couilles de mon amant et leurs alentours ; inaccoutumé à cette diligence, il partit, comme un trait, et me paya libéralement de son invention : deux fois nous répétâmes, et l’officieuse soubrette, se souvenant que je m’étais bien trouvée du secours qu’elle avait donné à la Molinière, elle entra dans notre bain, et serrant légèrement Honoré, pendant qu’il me le mettait, le baisant sur tout ce qui était hors de l’eau, et le patinant sur ce qui était dedans, nous eûmes tous plus ou moins de volupté.

Cet acte généreux de la complaisance de Fanchette excita la mienne ; et je lui dis, avec la franchise qu’elle me connaissait :