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tian VII, roi de Danemark ; il devint premier ministre et eut la tête tranchée en 1772.

Quesnay, médecin ordinaire de Louis XV, l’un des collaborateurs de l’Encyclopédie, chef de l’école économiste, auteur de la Physiocratie, ou constitution naturelle des gouvernements, le protégé de madame de Pompadour.

Haller, grand physiologiste, poëte, romancier et publiciste.

Guillotin, né à Saintes en 1738, mort en 1811. Il fut (pour Paris) membre de l’Assemblée constituante, de l’Assemblée législative et de la Convention ; il fit décréter l’égalité des peines et recommanda la recherche d’un supplice prompt et uniforme (1er décembre 1789). Il n’est pas vrai qu’il ait inventé l’instrument de supplice qui semble porter son nom ; ce fut Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l’Académie de chirurgie, qui, d’accord avec un mécanicien nommé Schmidt, construisit la première guillotine. La guillotine fonctionna pour la première fois comme instrument de supplice le 15 avril 1792.

Marat, né en Suisse, avant la révolution ; il était médecin des écuries de M. le comte d’Artois ; nous rappelons ici ce nom d’horrible mémoire, seulement pour constater que ses travaux comme médecin n’ont jamais mérité que l’oubli.

Barthès, médecin illustre de la fin du dernier siècle ; il était chancelier de l’Université de Montpellier, conseiller-maître en la chambre des comptes, aides et finances de Montpellier, médecin consultant du roi, membre de l’Académie des sciences, censeur royal.