historique et de la cause que nous défendons, de dire toute la vérité sur la Commune.
Telle est la tâche que nous avons entreprise.
Nous espérons l’avoir accomplie avec la conscience, le courage et la bonne foi qu’un homme politique sérieux et honnête doit toujours mettre dans le récit des événements qu’il décrits et auxquels il a pris part.
Nous n’avons jamais reculé dans cette histoire devant l’affirmation de ce que nous croyons être vrai, ni devant le récit des événements quels qu’ils soient.
Les bonnes actions, comme les crimes, ont été également enregistrés par nous.
Nous avons déposé dans notre livre avec impartialité des faits que nous avons vus, des paroles que nous avons entendues, et des actes que nous avons accomplis.
Depuis la chute de la Commune, la presse aux gages de tous les partis réactionnaires s’est livrée contre elle et contre ses défenseurs à une véritable orgie de calomnies, de diffamations, de dénonciations, d’injures et d’outrages ; il nous aurait été bien difficile de réfuter toutes ces infamies, plusieurs volumes n’y auraient pas suffi.
Nous nous sommes donc contenté de prouver la fausseté des accusations principales formulées contre la Commune, et de montrer cette dernière telle qu’elle était, avec ses principes, ses actes et son but