demnité à allouer que pour l’exécution du présent décret. ”
Dans la nuit du 3 ou 4 mai un nouveau malheur est arrivé aux défenseurs de la Commune : les Versaillais, costumés en gardes nationaux, se sont introduits par trahison dans la redoute du Moulin Saquet, après avoir échangé le mot d’ordre avec les factionnaires ; les 55e et 120e bataillons, qui la défendaient, ont été chassés, les artilleurs égorgés et six pièces de canons capturées, ainsi que 300 prisonniers.
L’annonce de cet échec grave produisit la plus grande émotion, qui augmenta encore lorsqu’on apprit trois jours après que le fort d’Issy avait été évacué une seconde fois.
Le citoyen Rossel, délégué à la guerre, fut alors appelé devant la Commune, réunie en séance sécrète, afin de fournir des explications sur ces nouveaux désastres.
Le citoyen Rossel, interrogé par le président et par plusieurs membres de la Commune, répondit avec beaucoup de netteté et de laconisme aux questions qui lui furent posées.
Il se plaignit avec insistance du Comité de salut public, qui, disait-il, avait donné des ordres de déplacement aux généraux Dombrowski, Roblewski, et Lacécilia, sans les lui communiquer et sans le consulter ; ce qui avait désorganisé et compromis la défense.