de son côté la remarquable déclaration suivante, que nous recommandons à l’attention de nos lecteurs :
“ Si le Comité Central de la garde nationale était un gouvernement, il pourrait, pour la dignité de ses électeurs, dédaigner de se justifier. Mais, comme sa première affirmation a été de déclarer : ‘ qu’il ne prétendait pas prendre la place de ceux que le souffle populaire avait renversés, ’ tenant par simple honnêteté à rester exactement dans la limite expresse du mandat qui lui a été confié, il est néanmoins un composé de personnalités, qui ont le droit de se défendre.
“ Enfant de la République, qui écrit sur sa devise le grand mot de Fraternité, il pardonne à ses détracteurs ; mais il veut détromper les honnêtes gens qui ont accepté la calomnie par ignorance.
“ Il n’a pas été occulte : ses membres ont mis leurs noms à toutes ses affiches. Si ces noms étaient obscurs, ils n’ont pas fui la responsabilité, et elle était grande.
“ Il n’a pas été inconnu, car il était issu de la libre expression des suffrages de deux cent quinze bataillons de la garde nationale.