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de la virgule.


ligne dans certains ouvrages, tels que catalogues, diction­naires, tables, etc., ne doivent pas être accompagnées d’un point.

Points de suspension. — On emploie les points de suspension pour indiquer un sens inachevé ou une citation incomplète.

Nous ne nous expliquons pas la diversité qui existe dans l’emploi de ces points : trois ou cinq, disent les uns ; d’autres, trois ou six, trois ou davantage, lorsqu’on veut indiquer une lacune.

Pourquoi ? Et qui doit décider de l’importance de la lacune ? Le compositeur ? Mais il ne la connaît pas !

Ne serait-il pas plus simple de n’en mettre jamais plus de trois ?

C’est la solution que nous préconisons. Exemple :

...Nous allons examiner, dit encore l’orateur... Mais ceci est sans intérêt pour nos lecteurs.
M. N... (quelle que soit la longueur du nom).

On peut aussi indiquer une suspension dans le discours par une ligne entière de points espacés d’un cadratin ou d’un demi-cadratin, selon la justification.

de la virgule.

La virgule sert à séparer les sujets, les verbes, les attri­buts, les compléments de même nature, en un mot, toutes les parties semblables d’une phrase.

Au point de vue de l’élocution, elle indique qu’il faut faire une courte pause avant d’énoncer le mot qui suit. Exemple :

Les Belges sont bons, généreux, braves et industrieux.
L’attelage suait, soufflait, était rendu.

On emploie aussi la virgule pour séparer entre elles les différentes propositions d’une phrase :

Le paysan qui croit tout, le citadin qui ne croit rien, celui qui doute de tout, sont des êtres mal organisés.