le corps tout entier est chose plus complexe que le pied, ou que la tête, puisque la complexité du tout comprend en quelque sorte, comme parties, les complexités des diverses parties.
Le fait est, mon cher Socrate, que l’on ne peut guère concevoir un arbre comme partie d’une feuille, ou accessoire d’une racine ; ni un cheval comme organe ou partie de sa cuisse…
J’en inférai sur-le-champ que, dans tous ces êtres, le degré de l’ensemble est nécessairement plus élevé que le degré des détails ; ou plutôt qu’il peut être égal, ou plus élevé que celui-ci, mais jamais inférieur à lui.
Ta pensée me semble assez claire ; mais ce degré est difficile à concevoir nettement.
Je t’ai dit et redit que j’avais dix-huit ans ! Je pensais, comme je le pouvais, à un degré de l’ordre