Grêlier, l’adjoint, dans l’armoire, entendez-vous !
— Vous êtes dur !
— Eh ! mon cher, s’il sort, la moitié des hommes est fichue de se rallier à lui et de venir nous enlever ! Il est rageur, le gars, et résolu !… Laissez-le donc mouiller sa poudre !
Qu’il la mouille !
Moins d’une heure après, un sergent se présente, un intraitable, celui-là ! On l’appelle le sapeur à cause du poil qui lui couvre la face. Il se ferait tuer de bon cœur à la place de « son » commandant.
— Même que pour lui je couperais ma barbe ! dit-il, la flamme du dévouement aux yeux.
Il apporte des nouvelles de l’armoire.
— Elle est inondée, sauf votre respect, mon commandant ! Mais c’est pas seulement ça !
— Qu’y a-t-il ?
Il ne sait trop comment s’expliquer, lui aussi.
— Il y a que le particulier ne se gêne plus… et il demande…
— Il demande quoi ?
— Eh bien, mon commandant, il demande à sortir une minute pour… quelque chose de sérieux !
— La réaction relève la tête, vous voyez, dit Grê-