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LE BACHELIER GÉANT.

Plus de baisers maintenant — un abîme !

Il fallait attendre le soir, et encore ne gardait-elle d’Européen que ce qu’elle pouvait cacher et je n’avais guère qu’un tiers de blanche sur deux tiers de sauvagesse.

Ah ! monsieur, c’est une douleur que je ne vous souhaite pas d’avoir une maîtresse à mettre en couleur, et dont vous ne pouvez pas plus approcher que d’un mur peint à neuf !

Nous dûmes nous débarrasser de la petite fille qu’il aurait fallu tatouer aussi et que nous préférâmes envoyer à une vieille sœur de Fouille-au-Pot, qui habitait la campagne.

Une fois pourtant, il nous prit envie à tous deux d’aller par les chemins, le soir, respirer les parfums qui viennent des prés et des bois. Je voulus revoir Rosita fraîche et coquette, autant que sa coquetterie pouvait se trouver bien de la robe d’indienne un peu fanée qui lui restait.

La rivière passait à dix minutes de notre tente. Elle sortit encapuchonnée, et alla plonger son corps verni dans le flot clair.

Mais les lavandières qui battaient du linge au clair de lune, plus bas, la virent et la devinèrent à la couleur de l’eau qui emportait en fuyant son caleçon de suie. Elles crièrent au linge sali, au fleuve troublé, et la poursuivirent en la couvrant de boue et de huées.

Des hommes s’en mêlèrent.

Je voulais me jeter dans la foule, prendre un des