pour aller voir mademoiselle Leroyer dans son dernier acte.
Et comme le gandin passait outre :
— Oh ! m’sieu, ajoutait-il d’un air sombre, ne me refusez pas, je l’aime cette femme ! je l’aime que j’en suis malade… Si je ne la vois pas jouer ce soir, je suis capable de faire des bêtises !
Il est bien peu de gandins qui ne se soient laissé prendre à cette demande.
L’amour est toujours intéressant.
Palot a vécu sur le boulevard du Temple, pendant plus de quinze ans.
On s’était accoutumé à le voir, comme on s’était accoutumé à voir les arbres et les maisons.
Un beau jour, il vint tout en larmes trouver ses abonnés.
Il avait un numéro à sa casquette.
— Je suis tombé, fit-il ; faut que je parte.
Et il tendit aux habitués la main, que ceux-ci lui serrèrent.
Ils étaient véritablement émus.