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LES POÈTES DU TERROIR

« Qui maudit les bois du roi ? (bis)
— C’n’est ni moi, ni moi, ni moi,
Liron, etc.

« C’n’est ni moi, ni moi, ni moi, (bis)
C’est ma sœur que voilà, (bis)
Prenez-la et laissez-moi.
Liron, etc.


Ce n’ast ni moi, ni moi, ni moi,
Ç’ast mai souer que lai voilà,
Liron, etc.

Ç’ast mai souer que lai voilà,
Prendrez-liai et laichiez-moi.
Liron, etc.


CHANSON VOYERIE

ronde

Nous étions trois filles.
Toutes les trois du même âge ;
Mon père nous achète
Chez quelqu’un une robe blanche ;
J’y ai laissé mes gants
Courant sur ces ravières.

Mon père nous achète
Chez quelqu’un une robe blanche.
Derrière elle était trop courte,
Devant elle traînait,
J’y ai laissé, etc.

Derrière elle était trop courte,
Devant elle traînait.
Je pris mes ciseaux,


CHANSON VOYERIE

Nos y étions tras feyes,
Tot’s les tras d’un temps.
Mon père nos aichète
Chez q’qu’un un gouénet biau ;
Y ai laichié mes gants
Chu ces raiviers corant.

Mon père nos aichète
Chez q’qu’un un gouénot biau
Derrier était trop cô,
Devaint l’an vai trainnint,
Y ai laichié, etc.

Derrière était trop cô,
Devaint l’an vai trainnint ;
Pris mon effo-chatte,