Aller au contenu

Page:Van Bever - Les Poètes du terroir, t1, Delagrave.djvu/369

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
347
BRETAGNE

Pour aller avec elle, à la grève. — Rejoindre les filles qui sont en mal d’[amour].

Si c’était la volonté de Dieu, — Qu’ici fût la Terre-Neuve !

Si c’était la volonté de la Vierge. — Nous ferions ici notre pêche ;

Nous ferions ici notre pêche ; — Entre le Yulc’h et Molène,

Entre le Yulc’h et Molène : — Chez Jeanne Hamon, la saleuse (de morues) ;

Chez Jeanne Hamon, la saleuse, — Nous viendrions vous voir souvent.

Adieu ; Perros et Ploubazlanec, — Sainte-Barbe, Pointe de la Trinité !

Adieu, Tète de Bréhat, pour de bon ! — Adieu ma douce ! Je vais vous quitter.



M’eforab ganthi da vord ann ôd,
Da vèt ar merc’hed zo’n c’hoant pôtr.

Ma vije bolonto Doue,
Vije aman’n Douar-Newe !

Ma vije bolonte’r Were’hés,
Rajemb aman hon feskerés,

Rajemb aman hon feskerés ;
Entre ar Yulc’h ha Molanés ;

Entre ar Yulc’h ha Molanés,
’N ti Jan Hamon, ar zalerès ;

’N ti Jan Hamon, ar zalerès,
Teufemp d’ho kwelet aliès.

Adieu, Perros ha Pleranec,
Santés Barba, Beg ann Drinded !

Adieu, Penn-Briat, ewit mad.
Adieu, ma dous ! c’h’ an d’ho cuitâd.

(Soniou Breiz Izel, chansons pop.
de la Basse Bretagne recueil-
lies et trad. par F.-M. Luzel et
A. Le Braz.)