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Champagne

L’un était l’fils d’un prince,
L’autre était l’fils d’un rẻ.
O vertingué, etc.

L’un était l’fils d’un prince,
L’autre était l’fils d’un ré ;
Le troisième était comte,
Qu’était celui qu’j’aimais.
O vertingué, etc.

Le troisième était comte,
Qu’était celui qu’j’aimais.
Il avait une bague,
Il me la mit au dè.
O vertingué, etc.

Il avait une bague
Il me la mit au dè
En m’disant : Ma mignonne,
J’sis amoureux de tè.
O vertingué, etc.


LES GARÇONS D’AMBLY[1]


<poem>
Les garçons d’Ambly,
En revenant de Vêpres,
Se disent l’un à l’autre :
Où irons-nous aux veilles ?
Marchons, la la la la la,
Sur la jolie herbette.

Se disent l’un à l’autre :
Où irons-nous aux veilles ?
Nous s’en irons aux veilles
Là où sont les plus belles.
Marchons, etc.

Nous s’en irons aux veilles
Là où sont les plus belles,
Buquer à la fenêtre.

  1. Cette chanson, recucillic à Ambly, a été publiée dans l’ouvrage d’A. Meyrac : Traditions, Coutumes, Légendes et Contes des Ardennes ; Charleville, 1890, in-4º.