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ANJOU

1558, in-4o ; Le Premier des météores, comédie, Paris, R. Estienne, 1567, in-8o ; Paris, R. Estienne, 1567, in-4o ; Œuvres en rime (Poèmes, Les Amours, Les Jeux et Les Passe-Temps), Paris, Lucas Breyer, 1572-1573, 4 vol. in-8o : Complainte sur le trespas du feu roi Charles IX, Paris, F. Morel, 1574, in-8o ; Etrenes de poézie fransoéze, Paris, Denys du Val, 1574, in-4o ; Première Salutation au roy sur son avènement à la couronne ; Seconde Salutation au roy entrant en son royaume, Paris, F. Morel, 1575, in-4o ; Epistre au roy sous le nom de la royne sa mère, Paris, F. Morel, 1575, in-4o ; les Mimes, enseignements et proverbes, Paris, Lucas Breyer, 1576, in-16 ; R. Estienne, 1581, in-12 ; Mamert Pâtisson, 1597, in-12 ; Toulouse, J. Jagourt, 1608, 1612 et 1619, in-12.

Il existe trois réimpressions de ses poèmes, la première complète, la seconde et la troisième partielles : Poésies complètes etc., édit. Marty-Lavaux, Paris, A. Lemerre, 1870, 2 vol. in-8o ; Poésies choisies, suivies de poésies inédites, publiées par L. Becq de Touquières, Paris, Charpentier, 1874, in-8o ; Les Mimes, enseignements et proverbes, publics par P. Blanchemain, Paris, L. Willem, 1880, in-12. Antoine de Baïf, qui, au dire de Guillaume Colletet, vécut presque toujours à Paris, dans sa maison du faubourg Saint-Marcel, « en la compagnie des Muses et parmi les doux concerts des enfants de la musique qu’il aimait et qu’il entendait à merveille », eut peu le loisir de célébrer la terre ancestrale. Néanmoins, parmi des pièces où se trouve décrit complaisamment le décor poitevin de ses premières amours, il fait parfois appel à des souvenirs pour peindre d’une manière originale les lieux qui l’initièrent à la beauté champêtre.

Bibliographie. — Abbé Goujet, Bibliothèque française, t. XIII, p. 340 et suiv. — Marty-Lavaux, Notice, édit. citée. — L. Becq de Fouquières, édit. citée. — Lucien Pinvert, Lazare de Baïf (1496?-1547), Paris, Fontemoing, 1900, in-8o. — Ed. Fremy, L’Académie des derniers Valois, Paris, Leroux, 1887, gr. in-8o.


Espacé


Couchés dessus l’herbage vert.
D’ombrage épais encourtinés.
Ecoutons le ramage du rossignolet.
Planions le mai, plantons le mai
En ce joli mois de mai.

Là, rien qu’amour ne nous dirons ;
Là, rien ne nous ferons qu’amour,