Hennissent de joie et doublent le pas.
Ils savent où vont les fils du carnage.
Ils savent où vont les fils des combats.
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L’épervier des bois dans son nid se lamente.
Le vautour des monts a gémi tout le soir.
Vous boirez, oiseaux, si la soif vous tourmente,
Vous boirez demain au sanglant abreuvoir,
Épervier des bois et vautour des monts !
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Le coursier du roi, secouant sa crinière,
Va frappant le sol et demande son mors.
Du matin au soir il redit sa prière :
« Donnez-moi, seigneur, ma litière de morts. »
Le coursier du roi va frappant le sol !
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Le clairon bruit dans l’armée aguerrie,
Et les loups ont faim dans leurs sombres halliers.
Et la lance est prête, et le glaive nous crie :
« Je me rouille ici près des noirs boucliers. »
Le clairon bruit et les loups ont faim !
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