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De rameaux sans nombre,
Une voix d’oiseau.

Chante, ô ruche d’or, car voici l’abeille.
Vois, ô ciel d’azur, l’astre blanc surgir.
Vois la fleur vermeille,
Ô rosier, s’ouvrir.

Chêne, dont le front monte dans l’espace,
Sous ton frais feuillage un oiseau des cieux
Jette au vent qui passe
Mille cris joyeux.

Cette abeille d’or, cette étoile douce,
Cette fleur éclose à son vert rameau,
Dans son nid de mousse
Ce charmant oiseau,

C’est l’enfant vermeil, c’est la douce chose,
C’est l’esprit vivant et prédestiné,
L’enfant blond et rose
Que Dieu t’a donné.



Septembre 1857.