Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/109

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Et traîner sa robe étoilée
Dans ses plaines de sombre azur.

Nous laissons les Ourses du pôle
Rugir dans le septentrion,
Le Cocher, son fouet à l’épaule,
Sourire aux flammes d Orion.

Nous laissons la Lyre idéale
User ses cordes dans les cieux,
Auprès de l’Hydre boréale
Qui tord ses nœuds capricieux.

Ô science, garde tes voiles ;
Garde la clé de ton séjour,
À moins qu’avec l’or des étoiles
Tu ne battes monnaie un jour.

De ton livre aux lettres obscures
À quoi bon déchiffrer le sens ?
Le ciel n’a point de sinécures
Dans ses astres éblouissants.

Dès lors à quoi sert-il qu’on braque