Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/177

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« Rassurez-vous, mes frères.
« Si nous restons unis, que peuvent contre nous
« Ces haches téméraires ?

« Mes frères, nous pouvons défier, en effet,
« Leurs lames dédaignées,
« Si nul de nous ne veut donner le bois qui fait
« Les manches des cognées. »

L’ennemi que l’on a dans soi-même est toujours
Le seul qu’on doive craindre.
Ceux du dehors, s’il leur refuse son secours,
Ne peuvent nous atteindre.



Décembre 1855.