Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/280

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S’il n’a pas un gai refrain
Que sa vie est morne !

Sur nos têtes quand aux cieux
Gronde quelque orage,
Vite, vite un chant joyeux ;
On reprend courage.
Vous rendez la vie aux fleurs,
Pleurs qu’épand l’aurore.
Et tu rends la joie aux cœurs,
Ô chanson sonore.

Rossignols, au fond des bois,
Vives alouettes,
Hirondelles sur nos toits,
Ô charmants poëtes !
Vous chantez toujours pour nous ;
Mais, ô voix perlées,
Nous avons, ainsi que vous,
Nos chansons ailées.



Juin 1854.