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Le murmure nocturne des chênes
Et le chant matinal des bouleaux.

J’ai gravi les montagnes austères
Où s’accrochent les nids des aiglons.
J’ai sondé les chemins solitaires
Qui se cachent au creux des vallons.

J’ai pâli sur les livres des sages,
Sur les chants des poëtes divins,
Feuilleté les archives des âges,
Consulté les versets des devins.

Solitude, où ma muse respire,
L’espérance et l’amour et la foi,
L’idéal, l’idéal où j’aspire,
Il ne m’est révélé que par toi.



Octobre 1857.