Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/33

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De tout passant,
Eux que battait en vain l’effort des catapultes,
L’effort puissant.

Les ronces sur tes murs, ô vieux château de guerre,
Mal affermis,
Montent mieux à l’assaut que ne faisaient naguère
Les ennemis ;

Et, de tes noirs débris où le lierre balance
Ses festons verts,
Le pâtre seul parfois vient troubler le silence
Avec ses vers.

Hier j’avais aussi mes tours hautes et fières
Qui dans les cieux
S’aiguisaient, hérissant de leurs flèches altières
L’air spacieux ;

Mes remparts à créneaux où veillaient les bombardes
Et les canons
Auprès des lourds mousquets, des lourdes hallebardes,
Leurs compagnons.