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Page:Van Lerberghe - Les Flaireurs, 1894.djvu/34

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LA VOIX.

Que vous n’allez pas me planter ici avec ?

LA FILLE.

Je n’ai pas besoin de vous.

LA VOIX.

Bon, bon, chacun à son tour. C’est pas pour vous que j’suis-là, voyons !

LA MÈRE, regardant la chambre avec tristesse.

Ma maison n’est pas digne de la recevoir.

LA VOIX.

Ah ! ça, voulez-vous bien ouvrir ou je cogne avec ?

LA MÈRE.

Mais, ma fille… lève le rideau… et laisse entrer le soleil… que ce soit un peu beau ici. (Ouvrant les bras en un geste radieux.)
Tout en fête, car Elle va entrer.

LA FILLE.

Oui, mère.

(Elle lève le store. Fenêtre lumi-