— Voilà, Madame, je vais vous dire les choses, comme elles se sont passées.
Marthe, tordant ses jolies mains, disait sur un ton d’infinie tristesse :
— Maman, chère maman, je t’en prie, partons.
— Veux-tu bien te taire, petite sotte. Tu vas aller t’asseoir et te tenir bien tranquille. Plus un mot, n’est-ce pas ?
Mme Klotz reprenait :
— Je reçois parfois, comme vous ne l’ignorez pas, la visite d’amis, des messieurs des plus honorables, du plus beau monde, très riches et très généreux. Ainsi voilà M. Nicolas qui a bien voulu nous faire l’agréable surprise de venir nous surprendre ce matin.
M. Nicolas salua Mme Vlicot qui lui répondit par une révérence de cour.
— M. Nicolas a trouvé Mlle Marthe fort gentille. Il le lui a fait comprendre avec tact et discrétion et il lui a offert de prendre du champagne et des gâteaux dans le petit salon que voici et que je tiens à la disposition de mes amis.