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LA TERREUR DU FOUET

Marthe qui dès lors présentait ses jolies jambes en forme d’un V.

M. Nicolas crut devoir faire connaître à la fillette à demi-morte de frayeur que c’était lui qui allait la fouetter.

— Voilà, Mademoiselle. Je paie mes dettes, moi. J’ai été gentil avec vous et, en récompense, vous n’avez pas craint de me gifler. Nous allons voir si la cruauté réussira mieux avec vous que la politesse et l’amabilité. Je veux que, lorsque je daignerai vous embrasser, vous me rendiez votre baiser de tout votre cœur, de toute votre âme. Je veux que, lorsqu’il me plaît de caresser vos jolies jambes, votre corps adorable, vous vous prêtiez absolument, au lieu de fuir, et je ne vois pas d’autre moyen pour vous amener à cet état d’obéissance et de douceur, où je veux vous voir, que de bien vous fouetter.

La pauvre petite, déjà à moitié morte de peur et presque étouffée par le sang qui affluait à sa tête tenue en bas, disait d’une voix étranglée par l’angoisse :