Page:Van Rod - La Terreur du fouet, 1909.djvu/203

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
191
LA TERREUR DU FOUET

— Vous le remettriez aux mains de la police.

— Pensez-vous ? Je ne mange pas de ce pain-là. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Je vous donne mon billet que s’il tombe entre mes pattes, il n’en sortira pas sauf.

Elle eut un sourire de contentement ; puis, méfiante :

— Oui, vous lui tireriez un coup de revolver, à l’improviste.

— Pas si bête ! Ça fait trop de bruit et ça fait accourir le monde. Le couteau, mon eustache, je ne connais que ça.

— Et les suites ? Un cadavre, ça fait faire des recherches.

— Un type comme celui-là ? La police est toujours contente qu’on l’en débarrasse.

— Alors il y a un moyen très simple. Il reviendra sûrement. Ne bougez plus d’ici. Il y a à boire et à manger et il y a mes ouvrières. Vous ne vous embêterez pas. Ça vous va-t-il.

— Ça me va !

Et cela se passa le plus simplement du monde,