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Page:Van de Wiele - Miseres.djvu/19

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II

MISÈRE MORALE

I

Philippe Waterinck avait eu un sommeil fiévreux, plein de fantômes et durant lequel il avait vu positivement les agents de police qui envahissaient son logis et l’arrêtaient au nom de la loi. Sans qu’il opposât la moindre résistance, on lui faisait revêtir ses habits, puis, descendre son escalier très vite, jusqu’à la porte de la rue, qui, bientôt ouverte, permettait de distinguer, dans l’ombre légère de cette nuit d’août, une voiture de louage attendant. On l’y introduisait, abruti d’émotion ; il s’asseyait dans le fond avec un de ses gardes-du-corps à côté de lui, un autre en face