exportations de coton a passé de 44.000 marks en 1903 à 450.000 marks en 1907, le Bulletin de colonisation comparée de janvier 1909 dit : « On peut évaluer aux deux tiers de la production totale la part revenant aux indigènes dans le coton provenant des districts côtiers. Les espérances qu’ils ont fait naître à cet égard sont considérables. Par contre, la culture du coton, dans l’intérieur du Protectorat, n’a pas encore dépassé la limite des tâtonnements[1]. »
Les résultats obtenus ont été plus décisifs dans le Togo, où l’exportation du coton, en balles de 250 kilogrammes, s’est développée de la manière suivante :
1901 |
» | balles. |
1902 |
80 | — |
1903 |
128 | — |
1904-5 |
519 | — |
1905-0 |
857 | — |
1906-7 |
1.205 | — |
1907-8 |
1.691 | — |
1908-9 |
2.300 | — |
La presque totalité de coton produite est l’œuvre de cultivateurs indigènes. Les plantations européennes n’y contribuent que dans des proportions insignifiantes[2].
On a fait, également, de sérieux efforts pour développer la culture indigène du coton dans les colonies françaises de l’Afrique occidentale. Mais, jusqu’ici, l’on n’est pas arrivé à grand’chose. Même au Dahomey, où les indigènes cultivent le coton pour leurs propres besoins, depuis longtemps, l’exportation ne porte encore que sur des quantités minimes : 68.695 francs en 1908[3].
D’après M. Yves Henry[4], cependant, « le coton du Dahomey donne au point de vue technique de son traitement en filature