Courrier de Lyon. Tout d’abord, on l’aurait pu croire miné par quelque noir chagrin. Mais, point ! Quelques-uns insinuaient que, s’il parlait peu, c’est qu’en dehors de ses rôles, il ne trouvait pas grand’chose à dire. A cela, on pourrait répondre qu’il en est, à la Chambre qui parlent beaucoup, encore qu’ils aient peut-être bien moins à dire.
Enfin, entre Blum et ce muet convive, j’avais pour vis-à-vis ordinaire un autre vaudevilliste, Adolphe Choler, qui était, avec Dormeuil et Plunkett, un des trois directeurs du Palais-Royal.
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Ce n’est pas dans le Larousse qu’il faudrait vouloir se documenter sur son compte. Sous le prétexte qu’il avait un frère, le rédacteur de l’article qui lui est consacré dans le supplément, a si bien confondu leurs deux personnes qu’elles n’en font plus qu’une, désignée à la fois sous le nom d’Adolphe et de Saint-Agnan et ayant écrit à elle seule les œuvres des deux. Rendons à Adolphe ce qui n’est pas à Saint-Agnan. Ce dernier, qui écrivait pour les tout petits théâtres, avait été surtout le fournisseur de Gaspari au théâtre du Luxembourg et une de ses pièces : Cocher, à Bobino ! avait attiré le Tout-Paris de la rive droite