alors une période critique où les pièces ne parvenaient guère à se maintenir sur l’affiche plus d’une soixantaine de fois et je suis bien certain que, si Comte, fatigué, n’avait pas abandonné peu après sa direction, il aurait fort galamment renouvelé une expérience qui, cette fois, aurait été tout à fait favorable.
Malheureusement, les autres directeurs ne s’empressaient pas de faire accueil à un compositeur qui n’avait pas amené la foule dès son premier ouvrage et dont la musique « difficile » était bonne pour l’Opéra ou l’Opéra-Comique.
C’est ainsi que Chabrier renonça à l’opérette et consuma les plus belles années de sa vie à la recherche de poèmes d’opéras à mettre en musique et de théâtres pour les jouer.
* *
Une fois pourtant, il revint au genre léger, en composant Une Éducation manquée. Il avait fait je ne sais où, la connaissance du directeur, ou gérant, du « Cercle International » — qui dura peu et qui occupait, sur le boulevard des Capucines, les salons où s’établit plus tard le Cercle de la Presse.
— Mon cher ami, vint-il me dire un jour, j’ai