Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/10

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\ t\t. veloppe, j’échappe & leur fureur et laisse Frédéric expirant au milieu des ennemis, J\tTHIBAUT. Et jamais aucun soupçon ne s’est élevé contre vous 1 ; RAOUL. Jamais, THIBAUT. , Votre plan était Bien conçu , et j’admire la hardiesse de son exécution. RAOUL.\t* Cette bataille décida du destin des Croisées , les princi- peux chefs y perdirent la vie , la déroute fut complète , et nous fûmes contrains de repasser en France; de retour à Nevers , je me présentai à la Duchesse ; je lui annonçai la mort de Frédéric, je mêlai mes larmes aux siennes , et Clo- tilde , abusée par ma feinte douleur , me traita comme l’ami Je plus sincère dé son époux. Je retournai près d’Odoard , voulant laisser à Clotilde le tems nécessaire pour calmer son chagrin; une année s’écoula : je pensai alors que l’instant était arrivé de faire connaître mes désirs. Appuyé du crédit d’Odoard , j’annonçai mes prétentions. Clotilde , abandon¬ née à elle-même.,, entourée de voisins ambitieux , qui déjà ce partageaient ses riches domaines, ne voyait en moi qu’un appui contre ses ennemis, je touchais au moment d’obtenir ca main, lorsque les conseils d’un chevalier que j’abhorre vinrent apporter un nouvel obstacle à la réussite de mes projets, thibavt: Ah ! diable... quel est donc ce chevalier? n a o v x.. Le sire de Couçi.\t. t h x b a ut, cherchant à se rappeler* Celui qui vînt offrir des secours au duc de Nevers, lon¬ gue votre parent Odoard lui faisait la guerre? . RAOUL. Lui-même... Tu te rappelles ce vieillard? ■\tTHIBAUT. Comment l’aurai-je oublié ? N’est-ce pas moi qui fus chargé par Odoard de le délivrer de ce^nnemi dangereux? L’existence du sire de Couci ne fut-ehe pas à ma disposi¬ tion ? Heureusement pour lui, la paix fut signée, et mes ordres devinrent nuis. Il était tems : mes mesures étaient 5rises', et vingt-quatre heures plus tard , il n’existait plus, e ne retirai de cette mission que l’avantage de vous con¬ naître. RAOUL. Eh bien ! c’est ca même Couci qui > par la confiance qu’il ( s • 1