f ! ' \ \ ' 1 ( >4 ) tems de ta vie, èt ton vieil ami, le malheureux Couci, respire encore... Oui, mais pour consacrer son existence à ta vertueuse épouse. Qu’il paraisse ce fier Odoard î je saurai bien prouver que ces cheveux, blanchis par les années, peu¬ vent encore se parer des lauriers de la victoire. CLOTILDE. Respectable ami-, que cette noble ardeur est Consolante pour l’infortunée Clotilde, etcombieri elle m’est nécessaire! Ah l mon époux vous connaissait bien , lorsqu’on partant il daigna me confier ,à vôs soins. c o u c i.\t\ Non, vous ne serez point l’épouse de Raoul. Offririez- vous aux regards de nos guerriers la duchesse de Nevers, donnant sa main à un homme sans fortune, et dont la con¬ duite mérita spuvent la censure de nos Chevaliers? Forme- riez*vous des liens désapprouvés par l’honneur? Non, Clo¬ tilde , non 5 soyez sans allarmes j je jure d’être votre pro¬ tecteur, de déjouer les complots des méchans, et de ne prendre de repos que lorsque je vous verrai jouir d’uh bon¬ heur assuré... Mais on vient... C’est Raoul | sa vue excite toute mon indignatiori* S C E N Ez I X. Les Précédens , RAOUL. r A o u £ , à Coud» J’apprends à l’instant votre arrivée, Chevalier, et je m’empresse de venir vous présenter mes hommages. Votre retour doit être précieux pour madame la Duchesse ; me sera-t-il permis aussi de m’en féliciter, et de croire qu’il ne contrariera pas les projets que j’ai osé former pour assu¬ rer la tranquillité de ses états ? c o uc i. Le bonheur de Clotilde est l’objet de tous m»s vœux , chevalier Raoul : croyez qu’elle trouvera toujours en moi un anii fidèle, un ami que rien ne peut abuser, et qui, malgré les menaces et les intrigues, marchera constamment au but qu’il s’est proposé, g\t, RAOUL. Croyez aussi, Chevalier, que le plus ardent de mes désirs serait d’obtenir de votre aveu et par vos soins la main de la Duchesse. c o u c i. ■ La main dé la Duchesse... clotilde, interrompant* Voici quelqu’un... Que voulez-vous , Roger ? f • "\tjitized bÿ; Google-z ;
