Aller au contenu

Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/18

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-K ’ Cl») THIBAUT. Je ne puis > madame , accepter votre offre obligeante. Ma famille demeure à peu de distance de cette ville ; et le désir de revoir un père déjà sur le bord de sa tombe ne me permet pas de rester plus long-tems. CLOTILDE. Promettez.moi, du moins , que vous ne quitterez pas «et agile s^na me faire vos adieux. THIBAUT. Je vous le promets.\ts CLOTILDE. Adieu-, mon père.\t• f £llt~rentre dans l’intérieur. Thibaut salue et sort en faisant un signe d’intelligence .à Raoul. )\t. S C E N E X I I. RAOUL, COUCI. c o u c i , à pari, La subite apparition de cet homme... la circonstance dans laquelle il se présente... J’éclaircirai mes doutes. & A o u l , descendant du fond, ( A part» ) U ne parait pas convaincu. Cherchons à le gagner. ( Haut, ) Quelle scène douloureuse î quel souvenir pénible ! Ah ! Frédéric , tes bienfaits sont gravés dans mon coeur en traits ineffaçables. Et vous, respectable Couci, vous qui lui inspirâtes toutes les vertus , vous qui fûtes son guide fidèle , soyez aussi le mien. Vous le voyez, tout semble se réunir pour hâter cet hymen t objet de tous mes vœux. Mon «mour seul plaidait en ma faveur ; maintenant un ordre de Frédéric semble m’assigner le rang auquel j’ose prétendre. N’opposez donc plus d’obstacles à mon bonheur : unissez vos efforts aux miens pour faire cesser l’incertitude de la -Du¬ chesse. 1t\t.COUCI. Vous l’espérez en vain. Je ne saurais.agir contre ma cons¬ cience, elle s’oppose à ce que je protège cette union... Ne comptez point sur mon appui» a ▲ o v r. Quel langage U COUCI. C’est celui d’un homme qu’on ne saurait tromper. RAOUL. Eh quoi? seigneur , lorsque vous venez d’entendre les dernières intentions du duc de Ne vers à mon égard, vous vous opposeriez encore à un hymen qui peut assurer le bon¬ heur de la Duchesse, vous qui vous dites son ami î Digitized’by Google