Z .\t.\t'\t< 46 )\t;\t. , la désolation dans le cœur de sa malheureuse épouse... O ciel ! si Raoul est coupable donne moi des preuves convaincantes de son crime , afin que son supplice serve d’exemple à tous ceux qui serait tentés de l’imiter... On vient... C’est Cou ci... que va-t-il m’apprendre ? SCENE ru. . CLOTILDE, COUCI. Couci, des tablettes â la main. Ah ! madame, je vous cherchais» Connaissez enfin toute la perfidie des monstres qui vous entourent, et voyez ce que l’on ose tenter pour arriver au but qu’on s’est proposé» c lo T î u d £•\tv Qu’est-il donc arrivé , mon ami? couci. ' Les perfides m’ont imputé votre noble résistance , ils ont senti que j’étais un adversaire redoutable ; dès ce moment ils ont juré'ma perte , ont résolu ma mort, soudoyé un assas¬ sin , ils m’ont mis sous le fer d’un scélérat. ,\tCLOTILDE. ’ Qu’entends-je ?\t.\t- . couci.\tz Je rentrais au château , lorsque mon fidèle Evrard m’a¬ borde et me remets en secret cet écrit mystérieux } lisez, ma¬ dame. f\t' CLOTILDE, lisant. cc Rabui et Thibaut ont juré votre perte. Ils ont choisi » pour vous frapper l’homrtie qui, depuis quelques jours, ha¬ » bité la masure abandonnée au milieu de la forêt} mais nô » craignez rien 9 vertueux Couci , qu’ils ignorent que vous □o êtes instruit, paraissez ne rien savoir , je veille sur vous, » et bientôt vous reverrez un ami qui brûle de vous serrer 30 dans ses bras. 33 Qu’ai-je lu, grand Dieu ! des assassins oserait attenter à vos jours? Les monstres! mais quel mor¬ tel généreux prend soin de détourner ainsi le coup prêt à vous frappqr ? ( jétant les yeux sur la lettre. ) cc Bientôt 3o vous reverrez un ami qui brûle de vous serrer dans ses 30 bras. » O ciel ! quel trait de lumière vient luire à mes yeux !... Si c’était Frédéric !... couci.\t/ Comment ?...\t, CLOTILDE. Si mon époux , échappé à la mort , allait reparaître , si jê pouvais de nouveau je presser sur mon cœur !... couci. Que dites- vous , madame ? __ Digitized by Goo^ e
