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Page:Varez et Mardelle - Frédéric, duc de Nevers, 1810.djvu/48

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(48)\t, qui semble exoiter l’attention de vos vassaux ? Ce ne peut- être qu’un malfaiteur ;. comment avez-vous pu laisser un semblable personnage habiter dans vos domaines ? CLOTILDE. Ce n’est que depuis peu de jours qu’il s’est fixé dans ces contrées ; il s’est dit sujet du duc de Neste : j’avais pensé que cela suffisait, et, je l’avouerai , je ne m’en étais pas in¬ quiété !... Mais voici les habitans, nous allons , sans doute, en apprendre davantage. ,\tS C E N É V I. LesPrécédens , SIMPLET , les Villageois , ROGER , Gardes. .\t,\tSIMPLET. Ah ! pardon , madame la Duchesse , si j’venons comme ça tous ensemble à l’heure qu’il est pour vous prier d’nous en¬ tendre..» Mais c’est pour vous révéler une... révélation ben importante. CLOTILDE. Parle , mon ami. .\tSIMPLET. Vous saurez donc, madame la Duchesse, qu’en vous \\tquittant, j’ai reconduit tous ces paysans à not’ maison > afin de terminer la fête par le repas en question. Il y avait à peine deux heures que j’m’angions , lorsque j’entends sonner dix heures. J’reste sur mon appétit, et sans rien dire à personne, {^quitte la table et j’machemine vers le château, afin d’par- er à mon frère, et d’savoir pourquoi il n’était pas venu nous retrouver ; j’n’avais pas -d’tems à perdre , parc’ que , comme vous savez , une fois dix heures et demi, bernique f personne n’entre plus au château. J’marchais en courant tous l’Ion g de c’grand mur qui clos l’parc... V’ià que j’vois deux hommes... j’ies reconnais, l’un pour l’homme d’Ia forêt et l’autre... J’ai, encore d’Ia peine à'l’croire.... c’était l’valet du seigneur Raoul, c’lui qui est arrivé c’matîn. Ils ramassent une échelle, . ils la posent le long du mur, ils montent, ils enjambent, et crac les v’ià dans l’parc , si bien que je n’vois plus personne. J’suis -d’abord saisi d’effroi, mais bientôt je r’prends tout mon courage et je r’tourne à la maison chercher les paysans. Nous r’ve¬ nons tous... Alors , je me risque sur l’échelfe... je monte en haut... j’vaÎ8 pour regarder en d’dans; mais qu’est-ce que je trouve sur le mur?... vous , madame la Duchesse. couci.\t’\ti Comment, madame la Duchesse ?\t' simplet.\ti Attendez-donc , laissez-moi dire. Oui , monsieur l’Chft