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Discours au vray des troubles naguères advenus au royaume d’Arragon, avec l’occasion d’iceux et de leur pacification et assoupissement, tiré d’une lettre d’un gentilhomme françois, estant à la suyte de Sa Majesté Catholique, à un sien amy.
À Lyon, par Jean Pillehotte, à l’enseigne du Nom-de-Jesus. 1592.
Avec permission. In-8º1.
Monsieur et frère, je commenceray la presente pour responce à ce qui est contenu à la fin de celle que j’ay receu de vous du xviij du moy passé, et pour satisfaire à la curiosité que monstrez avoir d’avoir
1. Pièce très intéressante, en ce qu’elle est peut-être le seul document françois relatif à cette partie de l’histoire d’Antonio Perez. M. Mignet, qui auroit pu y trouver quelques faits nouveaux pour son excellent livre, semble ne pas l’avoir connue.
On verra tout à l’heure, et ce n’est pas l’une des particularités les moins curieuses de cette pièce, jusqu’où notre ligueur françois pousse l’admiration pour Philippe II, à la suite duquel il se trouve.