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Les Grands jours tenus à Paris par M. Muet, lieutenant du
petit criminel
1.
M.D.C.XXII.
In-8º de 32 pages.

Je me suis trompé quand j’ay creu que j’aurois du repos et tranquillité d’esprit lors que, retiré de toutes affaires, je jouyrois de la nuict pour refuge de mes travaux : car j’y ay trouvé de l’inquiétude, et mille visions se sont presentées qui me l’ont empesché.

Je croy qu’il est necessaire que le jour j’eusse ruminé et songé à tout ce qui se passe de bien et de


1. M. Leber possédoit deux exemplaires de cette pièce, qui, selon lui, et son éloge n’est pas exagéré, « est une critique enjouée et fort piquante du barreau, des mœurs et de diverses personnes ». (V. Catal. de sa biblioth., nos 4226, 5625. — V. aussi Catal. Monmerqué, no 1669.) Cette satire fit grand bruit dans le monde de la basoche. On y répondit et on l’imita. La pièce qui servit de réplique a pour titre : la Reponse aux Grands jours et plaidoyers de M. Muet, par quelques mal contents du Chastelet, 1622, in-8º. Quant