Page:Variétés Tome I.djvu/268

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de l’authorité de nostre mère saincte Eglise, catholique, apostolique et romaine ; et après, pour maintenir et conserver la couronne au roy, nostre très honoré seigneur et frère, rompre les desseinz de nos ennemiz eslevez en armes contre nouz, leur resister et rendre aux subjects dudict seigneur le repos et tranquillité dont par la malice du temps ils ont esté privez, Nous avons estimé que pour conduire nostre intention à la bonne, heureuse et saincte fin que nous desirons, il estoit très necessaire, en premier lieu, d’avoir nostre Dieu propice, et avant toute chose nouz reconcilier avec luy, et le servir comme bon et fidèle chrestien, faisant preuve de ce quy est en l’interieur de nos cueurs par nos actions exterieures, en sorte que nous puissions appaiser son yre, quy a esté provoqué eet concitée à l’encontre de ce royaume par infinyes personnes quy se glorifient en la diversité de leurs opinions et inventions, des quelles ils usent ordinairement pour rendre abjecte, comtemptible, meprisée et ridicule contre l’honneur de Dieu, la saincte religion, ancienne, catholique, apostolique et romaine, et les effets de la justice tellement debilités et de si peu d’effects que ilz puissent executer leurs mauvais desseingz, tenir les champs, à la foulle et oppres-


boiteuse et mal assise la paix signée le 2 mars précédent. On n’avoit même pas désarmé. C’est à Lonjumeau que la paix s’étoit faite, et c’est d’Étampes, à quelques lieues de là, que le futur vainqueur de Jarnac et de Montcontour datoit l’ordonnance disciplinaire de son armée, prête à rentrer en campagne.