Page:Variétés Tome I.djvu/284

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ques qu’ils ont en leurs eglises, actendu qu’il va en cela de la conservation d’eulx et de leurs biens, aussy bien que de celle de mon autorité et obeissance, et qu’ils sont touz les jours en dangiers, parmy tous ces troubles, que aultres s’en saisissent, pour convertir contre eulx-mêmes ce qu’ils peuvent aujourd’huy employer à leur entière seureté. Il est vray qu’il sera bien necessaire d’adviser quel ordre et police ils auront à tenir en cela pour garder qu’il n’y ait personne qui en abuse et qui en convertisse chose, quelle qu’elle soyt, à aultre usaige que au paiement des d. forces, suivant ce que vous en ordonnerez par chacun moys. Vous en confererez et accorderez avec eulx, et me ferez service de me tenir ordinairement adverty du progrez que prendront les choses de la dicte Basse-Normandie, et de la provision que vous y sçaurez bien donner, selon la necessité du temps, pour y maintenir mon obeyssance et les pays en repos et trancquilité. Priant Dieu, mons. de Matignon, qu’il vous ayt en sa garde. — Escript à Monceaux, le xviie jour de may 1562.

Charles.

Bourdin. »