Page:Variétés Tome II.djvu/232

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

seaux, sources, sangsuës, descendans en icelle depuis sa source jusques au faux-bourg Sainct-Marcel, — particulièrement les ruisseaux venant de Vauharlan et Bourg-la-Royne, comme plus considerables, pour avoir leur cours naturel et descharge en la dite rivière au pont Anthony et au dessouz du dit Bourg-la-Reyne ; dans laquelle rivière de Vauharlan les sources et estangs de Massy, passant à Amblainviliers, ont aussi leur descharge, et rendent le dit ruisseau de Vauharlan à plus près aussi fort que la dite rivière de Bièvre à l’endroit de l’assemblage d’icelles.

Et d’autant qu’il nous est apparu que la dite rivière de Bièvre, le dit ruisseau de Vauharlan et le ruisseau venant de Rongis et fontaine de Vuissons sont, chacun à part, plus gros qu’estans joincts ensemble au dessouz de Berny, il est notoire que les dites eaux se perdent depuis le dit pont d’Anthony jusques à Cachan, et n’en est conservé que ce qui coule et descharge par le grand canal du dit Berny ; partant, seroit necessaire, tant à cause de la sinuosité de la dite rivière qu’autrement, faire nouveau canal jusques à l’endroit du Trou de Laridan, près le moulin de Cachan, avec bon couroy où il se trouvera necessaire, et que l’eaüe ne se pourroit perdre comme dans le vieux canal à present.

Comme aussi sera besoin de curer et approfondir le fossé depuis l’enclos de Cachan jusques au Trou Laridan, pour luy donner cours et descharge dans la dite rivière, au dessous du dit moulin de Cachan, conjointement avec la source procedant des Molières, de Lay et Chevilly, lesquelles il faudra pareillement