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Particularitez sur la conspiration et la mort du chevalier de Rohan, de la marquise de Villars, de Van den Ende, etc., tirées d’un manuscrit de l’abbaye royale de Sainte-Geneviève1.

Par ma précédente, je me suis engagé à vous faire part de ce qui avoit causé la perte du chevalier de Rohan, de la marquise de Villars, du chevalier de Préault et de Van den Ende ; j’en suis présentement si bien informé qu’on ne le sauroit être mieux, puisque j’ai parlé non seulement avec des personnes qui ont vu les pièces les plus secrètes du procès, mais qu’outre cela j’eus hier dans ma chambre, pendant trois heures, un gentilhomme de mes amis qui avoit été prié par le marquis de Bray, frère de madame de Villars, de prendre soin de son corps, et c’est de lui que j’ai appris des choses particulières, notre conversation n’ayant été que de cette triste aventure.



1. Cette curieuse lettre n’a été publiée qu’une seule fois, dans un recueil devenu très difficile à trouver, le Conservateur (avril 1758).