Page:Variétés Tome IV.djvu/170

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din, aux religieux de la Charité, par contract du 4 juin 1646, lesquels, au moyen de ce et de l’acquisition qu’ils avoient faite des droits du dit Leber, furent possesseurs et proprietaires des dites 205 toises de terre, chargées de 61 livres dix sols de rente, qu’ils furent condamnez à payer à l’Université par sentence des requestes du Palais du 20 decembre 1647, laquelle rente a depuis esté rachetée par quittance du ...., et ont passé titre nouvel comme dessus.



et que, pour leur obtenir une préférence sur tous autres acheteurs, il usoit de l’influence de son nom auprès du recteur de l’Université. Voici, entre autres, une lettre qu’il lui écrivit à ce sujet. Nous la trouvons dans le curieux mémoire de du Boulay (p. 316–317) :

« À monsieur le recteur de l’Université de Paris.

« Monsieur le recteur de l’Université de Paris, m’ayant été promis par vos predecesseurs en vostre charge la preferance de places qui vous restent encore à vendre au Pré-aux-Clercs, par la dame marquise de Saint-Georges, gouvernante de ma fille, je vous escris cette lettre pour vous faire la mesme prière en sa faveur que je leur ay faite, et vous assure que vous me ferez en cela un singulier plaisir. Je sçay qu’il vous sera d’autant plus aisé qu’il vous doit estre indifferend à quelles personnes vous bailliez les dittes places, pourvu que le prix en soit esgal. Et toutefois, quand je verray que ma recommandation aura prevalu en faveur de la ditte dame marquise de Saint-Georges, j’en tiendray l’effect à une particulière defference que vous y aurez voulu rendre, qui me conviera à vous en tesmoigner mon ressen­timent aux occasions qui s’en pourront offrir, et comme je suis,

« Monsieur le recteur de l’Université de Paris,
« Monsieur le recte« Votre bien bon amy,
« Monsieur le recte« Votre bien « Gaston. »