Page:Variétés Tome IV.djvu/186

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Dixième, onzième et douzième maisons.

Ces trois maisons sont basties sur 675 toises de terre, données à cens et rente par l’Université, par contract passé pardevant les mesmes notaires, le 3 septembre 1639, à messire Tanneguy Seguier, president au parlement, moyennant 16 livres 4 sols parisis de cens et 675 livres de rente, laquelle fut depuis reduite à 588 livres 16 sols 8 deniers, au moyen de l’arpentage fait de ladite place par Thomas Goubert, masson, le 5 juillet 1660, nommé d’office par M. Coicault, conseiller au parlement et commissaire aux requestes du palais, en conséquence d’une sentence rendue par ladite Cour le 8 janvier 1659, et le cens reduit à 17 livres 13 sols 5 deniers.

Dame Marguerite de Menisson, veuve dudit sieur president Seguier, vendit ladite place par contract passé pardevant Huart et Lemoyne, notaires au Chastelet, le 8 decembre 1643, à M. André Briçonnet, sieur du Mesnil et de la Chaussée, à la charge de payer les arrerages desdits cens et rente.

Dame Louise Pithou, veuve dudit sieur Briçonnet, rachetta ladite rente, montant en principal à 11,776 livres 13 sols 4 deniers, par quittance pas-


qu’il renonça tout à fait au dessein qu’il avoit de se faire avocat, et se fit jardinier. On sait combien cette résolution lui a réussi, et quelle célébrité il a atteinte. — M. Monmerqué a dit par erreur, dans ses Notes sur Tallemant, t. 9, p. 155, que l’hôtel Tambonneau, l’ancien hôtel de Bouillon, selon lui, étoit encore un des plus beaux du quai Malaquais.